Entrepreneuriat : origine

L’entrepreneuriat a été, depuis toujours, l’instinct primaire de l’homme pour évaluer. Historiquement parlant et jusqu’à ce jour, il a fallu à l’homme d’user continuellement des techniques et méthodes plus entreprenantes pour développer sa communauté, s’assurer une meilleure vie et assurer sa grandeur. De l’ Homo sapiens à l’homme moderne, l’entrepreneuriat a été le pont qui a facilité le développement de la condition de vie humaine au sein de la terre.

C’est aux environs de 1890 que le mot « entrepreneuriat » sera assimilé au terme « Business » en Occident, dans le milieu anglophone ; Parce qu’on suppose qu’à cette époque, l’entrepreneuriat était perçu plus comme un geste effectué à des fins personnelles en vue de subvenir à ses besoins. De ce fait, l’usage du mot « Business » prend plus d’ampleur en 1901 par son emploi fréquent dans le milieu de prostitution parce que celui-ci servait comme d’un terme à deuxième sens pour identifier des commerçantes de sexe en Angleterre et aux États-Unis.

Le mot sera importé en France par des voyageurs qui provenaient de l’Angleterre et des États-Unis et sera désormais exploité dans un sens unique et commun pour signifier un travail ou une entreprise capable de nous faire gagner de l’argent.

Ces assemblages et ces diverses assimilations, perçus autrement que leur contexte syntaxique (grammatical), sont censés prouver une révolution en terme sémantique (sens) suite au contexte de son emploi vis-à-vis de la société actuelle ! En d’autres termes, ceci voudrait dire que dès nos jours, il est vu comme non pratique de parler d’une entreprise ou business sans que ceci vise à nous reporter des gains. D’où il n’est pas étonnant que la capacité et l’évolution d’une entreprise se mesurent autant par rapport à son chiffre d’affaires !

généralement chez Kioo magazine , nous ne parlons pas plus d’une entreprise sans que celle-ci n’aie pour objectif de gagner de l’argent ; car nous pensons qu’il n’est pas approprié pour une personne dite entrepreneur de monter une boîte sans que celle-ci ne vise à gagner en bénéfice pécuniaire. C’est comme violer le principe ultime qui régit ce secteur à l’ère moderne, lequel est de détecter un problème et proposer la solution, en échange d’une rémunération ! En bref, nous disons que monter une entreprise sans s’attendre à de l’argent ; c’est une ASBL  !