Avec un taux de 72 % des entreprises créées chaque année (formel et informel confondu), l’Afrique est sans doute le continent champion en terme d’entrepreneuriat dans le monde ; car chaque année, les jeunes sont des plus en plus nombreux à s’intéresser à ce secteur qui, visiblement, demeure la seule option de lutte contre le chômage.
À noter que la majorité de ces entreprises, créées et dirigées pour la plupart des cas par des hommes, se penchent essentiellement sur la prestation des services ; mais il y a une grande partie qui s’axe aussi sur la production des produits industriels et mécaniques dont les secteurs généraux sont : l’agriculture et l’artisanat. Ces choix à deux sens opté par ces différentes entreprises comportent en elles des mesures que seuls ces entrepreneurs connaissent très bien ; mais par généralité, il s’agirait uniquement d’une étude de marché bien effectuée dont nous nous ferions le plaisir de bien en explicite chaque réalité !
LA PRESTATION DES SERVICES
Avant d’être une simple tendance en Afrique, la prestation de services est d’abord pour la plupart des cas : le fruit d’une orientation, les dès études universitaires, soit de formation pour la majorité de ses acteurs. Avec un faible développement et un faible taux en main d’œuvre qu’enregistre les secteurs de la production industrielle et mécanique comme l’agriculture et l’artisanat en Afrique, des nombreuses personnes, notamment des étudiants en quête d’une vie meilleure pour la période des postes-études, se sentent comme obligés de choisir une formation qui semble adéquate en termes de facilitation d’obtention d’emploi ou en sa création.
Cela fait aussi partie des 2 autres constats :
1° La création d’entreprise dans ce domaine demeure moins coûteuse en termes de finance puisqu’il s’agit, avant-tout, d’un savoir-faire personnel acquis que l’on exploite.
2° Le marché africain, dans son ensemble, répertoire une forte demande en prestation de services ; ce, suite aux nombreux domaines que ne maîtrise pas encore une grande partie des africains, sinon presque tous les africains statistiquement parlants !
De l’importation (soit la production locale) des produits électroniques et tous ceux qui vont avec tels que les logiciels et des quelques matériels modernes hautement sophistiqués et leurs systèmes d’utilisation ; l’africain veut avoir des services aux normes standard pour lui faciliter une adaptation meilleure et équivalente aux technologies modernes en rapport avec d’autres peuples.
Cependant, quoique ce secteur soit plus opté par les entrepreneurs, il n’est pas facile d’y prendre directement position ! Parce qu’il en va de la confiance qu’inspire l’offre proposée en premier lieu. Cela explique directement l’échelle de valeur en termes de rendement dans la prestation des services : Capital confiance+Fidélisation = Clients
D’où la majorité des prestataires de services dans leurs débuts, ils ont une politique d’offre de services gratuits en vue de remédier à cela ! Du moins, quoique lent en évolution, ce secteur reste juteux en Afrique comme ailleurs, en termes de ses gros rendements financiers, souvent soudain, une fois la structuration est bien assise.
LA PRODUCTION DES PRODUITS INDUSTRIELS ET MÉCANIQUES
Malgré son faible développement, la production industrielle et mécanique demeure encore un secteur fort en termes de rapidité d’évolution et de croissance suite à son influence dans le marché local. Par accoutumance, les africains de l’intérieur comme de la diaspora ont moins du mal à se fier aux produits agricoles et artisanaux venus de leur sol ; et cette synergie économique confère un poids aux produits agricoles et d’arts du continent du point de vue international. Et les chiffres en démontrent la preuve…
D’après le site Zoomagro.com, seuls les produits agricoles représentaient 39% des exportations africaines entre 2016 et 2018 et d’autres statistiques révèlent que l’agriculture africaine, en général, se porte mieux qu’avant en termes de production et d’exportation.
En outre, les exportations de l’Afrique sont constituées à 80 % des produits du secteur primaire tels que : le pétrole, les minéraux, le charbon, le gaz naturel, l’uranium et des produits agricoles.
Ceci prouve que ce secteur qui a été toujours considéré comme le 1ᵉʳ point du développement se porte encore mieux en Afrique ! Sa croissance garantit un meilleur climat des affaires pour le continent et fraye un chemin favorable pour la création d’emploi pour les classes moyennes.
Ce qui est sûr, c’est que les 2 secteurs précités sont des tremplins pour le développement du continent ; car ils contribuent à une forte création d’emplois et contribuent à une amélioration de vie pour des millions de foyers. Cependant, pour parvenir à agir comme tels, son alliance s’avère être plus capital qu’on ne l’imagine ; Ainsi, nous dirions que si la production des produits industriels et mécaniques contribue à créer des emplois pour les personnes de basses classes et a outillé le continent, la prestation des services à son tour, contribue à accompagner et à faciliter sa pleine action au milieu des populations, tout en prévoyant de l’emploi aussi.